Certifiée le 25 mars 2020 par la direction technique de la Direction générale de l’armement, l’efficacité du Mask français est supérieure aux masques chirurgicaux. Pour équiper les personnels soignants, les forces de l’ordre, les forces armées et les salariés de l’agro-alimentaire, l’Etat a commandé des dizaines de milliers de masques à la startup Mask Generation.
« Nous avons été contactés par différents services de l’Etat pour connaître nos possibilités de soutien durant la crise sanitaire. Le ministère des Armées confirme que la capacité de filtration du Mask français dépasse celle des masques chirurgicaux jetables », a déclaré au Parisien Simon Saw, président directeur de Mask Generation France.
Incubée à l’incubateur Descartes en 2017 et 2018, Mask Generation produit des masques urbains anti-pollution. Ses performances de filtration des particules fines et des poussières lui permettent de se protéger des virus et des bactéries. En effet, à l’expiration, de l’intérieur vers l’extérieur, ils retiennent les projections à plus de 99,99 % en ce qui concerne les particules de 1µm et plus de 99,7 % pour les particules fines de 0,2 µm alors que les masques chirurgicaux doivent retenir au moins 95 % de particules de 3 µm.
Fabriqué exclusivement dans l’Hexagone, le Mask français se compose d’un tissu préfiltrant lavable en machine et de filtres amovibles et échangeables. Il se change tous les trois ou quatre jours pour les personnes en contact et au bout de une à deux semaines pour les confinés qui l’utiliseraient juste pour les courses. Le Mask français est vendu à 39 euros avec un filtre échangeable. Les deux filtres coûtent 15 euros.
Son design est moderne et confortable. Il est personnalisable, « on pourra mettre le sigle police dessus, ce qui permet d’éviter de la panique au moment des contrôles », explique Simon Sow. Le Mask français est également disponible pour une version adaptée à la morphologie des enfants.
« L’Etat a regardé tous les produits qui se font ici et a demandé des échantillons. C’est bien, cela fait le ménage parmi tous les charlatans. Beaucoup de vendeurs de masques en ont juste l’appellation. C’est un vrai métier. Il ne suffit pas de mettre un tissu sur son nez sinon un foulard suffirait », poursuit-il.