Au 1er janvier 2020, l’Ifsttar, l’UPEM, l’EAV&T, l’EIVP, l’ENSG et ESIEE Paris ne font plus qu’un : l’Université Gustave Eiffel.
« Ces six établissements de formation et de recherche, avec des spécialisations reconnues dans les domaines de la ville durable, allient leurs compétences et savoir-faire pour créer une université de rang international et d’un genre nouveau. Fruit d’une histoire commune, cet ensemble représente un quart de la recherche française sur les villes de demain. Il regroupe des compétences pluridisciplinaires pour conduire des recherches de qualité au service de la société, proposer des formations adaptées au monde socio-économique et accompagner les politiques publiques. » Hélène Jacquot-Guimbal, précédemment directrice générale de l’Ifsttar et présidente par intérim de l’Université Gustave Eiffel.
L’Université Gustave Eiffel regroupe 17 000 étudiants, 500 doctorants, 1200 chercheurs, enseignants-chercheurs et enseignants, accompagnés par 1 300 personnels administratifs et techniques.
Son implantation est nationale, avec différents campus en région ; son campus universitaire principal se situe à la Cité Descartes à Champs-sur-Marne, au cœur du Grand Paris. La création de l’Université Gustave Eiffel est un des jalons majeurs du projet de l’initiative d’excellence FUTURE (French UniversiTy on Urban Research and Education) financé par le Programme des Investissements d’Avenir et porté par la ComUE Université ParisEst.
Une vocation de penser les mondes urbains à l’heure du changement climatique
55 % de l’humanité vit aujourd’hui dans des environnements urbains. Le XXIe siècle est le témoin de profondes mutations aux enjeux sociétaux majeurs. Le changement climatique rend encore plus rapide ces bouleversements : l’exigence d’y répondre par une approche globale est plus que nécessaire. C’est la vocation de l’Université Gustave Eiffel en réunissant le triptyque université / organisme de recherche / écoles et en développant des collaborations nationales et internationales.
« Nous serons parmi les premières écoles nationales supérieures d’architecture françaises à être intégrées à une université, et donc à bénéficier d’une dynamique de recherche et de formation stimulante. Nous avons pour ambition de contribuer à construire un monde résilient et économe en ressources C’est le grand défi des ingénieurs, des architectes et des urbanistes. » Amina SELLALI, directrice de l’École d’architecture de la ville et des territoires Paris-Est(EAV&T).
L’université forme les femmes et les hommes qui relèveront les défis urbains en produisant des connaissances disruptives, en anticipant les transformations complexes des villes et des territoires, tout en proposant des solutions innovantes. Elle se veut le premier interlocuteur sur les problématiques des villes de demain (par exemple sur la ville autonome ou la ville résiliente…). Par ses expertises, moyens et axes de recherche, elle concentre en effet un quart de la recherche sur la ville durable.